Le Caveau - avril à juillet 2024
Réservations au 03 89 69 52 23 ou par mail à cette adresse.
London Vibes
Tom Ollendorff & Fabrice Tarel Quartet
Concert de jazz contemporain
Vendredi 5 avril à 20 h 30 au Caveau
Le guitariste britannique Tom Ollendorff est issu de cette nouvelle génération londonienne qui fait tant parler d'elle actuellement. Au-delà d'un jeu sans faille, servi par une virtuosité peu commune, c'est un sens de l'équilibre et de l'esthétique constant qui marque à l'écoute de ce musicien. Le pianiste Fabrice Tarel, déjà venu à Saint-Louis lors de saisons précédentes, se joint à lui. On le connaît pour ses compositions riches et profondes, à l'univers singulier, et pour ses liens forts avec l'Angleterre, pays dans lequel il a vécu plusieurs années.
Tom Ollendorff : guitare et compositions
Fabrice Tarel : piano et compositions
Marcel Bottaro : contrebasse
Marc Michel : batterie
Concert proposé avec le concours de la Spedidam.
EN FUITE ! CONFESSIONS D'UNE LIBRAIRE
Théâtre, par la Compagnie Golem Théâtre
Mardi 9 avril à 20 h 30 au Caveau
Fuyant le nazisme, une femme tente de passer la frontière vers la Suisse.
À travers l’aventure réelle d’une femme, il est ici question de l’Humain face à la haine, face à la guerre, face aux régimes totalitaires sous toutes leurs formes.
Le récit autobiographique de Françoise Frenkel, Rien où poser sa tête, a été publié à Genève en 1945 puis réédité par Gallimard en 2015 avec une préface de Patrick Modiano. D’origine juive polonaise, l’auteure a étudié la littérature à la Sorbonne, puis ouvert la première librairie française à Berlin en 1921. En 1939, menacée, elle quitte sa librairie avec déchirement. Elle rejoint Paris, puis Avignon, Vichy, Nice et Grenoble, avant de tenter, à trois reprises, de passer en Suisse.
Son récit, écrit peu après son arrivée en Suisse, rend hommage à ceux qui l’ont aidée grâce aux portraits de personnages croisés au cours de son périple : douaniers, avocats, passeurs ou simples fugitifs.
Michal Laznovsky et Golem Théâtre explorent ici, avec gravité mais non sans humour, la fuite et l’exil, le passé perdu, les tourments et les espoirs de vies bouleversées.
D’après le récit de Françoise Frenkel, Rien où poser sa tête (Gallimard)
Texte et mise en scène : Michal Laznovsky
La notion de l’amour dans le patrimoine arabophone
Conférence de Mohammed Chehhar
Mardi 14 mai à 20 h 30 au Caveau
En partenariat avec l’association Amitié Maroc – Sud Alsace
Mohammed CHEHHAR est docteur en sociologie. Il a été Délégué du Médiateur de la République et chargé de cours. Il a entrepris des recherches et publie régulièrement des articles dans les revues spécialisées. Parmi ses domaines d’étude, l’analyse des relations hommes-femmes, l’art d’aimer au fil des époques, les représentations littéraires et la sociologie des sexualités au Maroc.
La conférence durera environ 50 minutes et sera suivie d'un débat où le conférencier pourra répondre aux questions du public.
Le portrait photo, entre construction et prédation
Conférence par Stéphane Valdenaire
Mardi 21 mai à 20 h 30 au Caveau
Déjà le 19e siècle cherchait une alternative à la rigidité du portrait posé. De cette décontraction artificielle aux saisies furtives de la street photography du 20e siècle, le portrait est passé par une grande variété d’approches techniques, qui sont autant d’éthiques. Combinant spontanéité et travail avec le modèle, les photographes du 20e siècle ont exprimé toute la complexité, toute la subtilité de la captation d’une personnalité humaine.
Wohin ? - rivières intérieures
Mélodies européennes et japonaises par le Duo EmHorizons
Jeudi 30 mai à 20 h 30 au Caveau
Le Duo EmHorizons, composé du ténor Akeo Hasegawa et de la pianiste Motoko Harunari, propose un récital intimiste et coloré entre la tradition européenne et les compositeurs du pays du soleil levant. Ces deux Tokyoïtes qui vivent en France depuis plus de quinzaine d’année invitent à partager un moment d’émotion : l’adoration vibrante de la nature chez Schubert y rencontre la beauté minimaliste du Haïku japonais, en passant par la voix minérale des chants anglais de Benjamin Britten. Les musiciens tisseront pour le public, dans une démarche didactique, les liens organiques entre l’histoire de la chanson japonaise et celle de la mélodie européenne.
Balbuzar
Théâtre tout public dans le cadre du Festival de Caves
Jeudi 13 juin à 20 h 30 au Caveau
La confrontation entre deux univers, celui de la royauté et celui de la piraterie, entre la conformité et la diversité. Dans la mer des Sarboucanes, il ne fait pas bon naviguer ! Sur son brigantin, L’Enragé, Balbuzar le pirate y règne sans partage. Notre bougre attaque, pille, coule, rançonne tout ce qui passe à sa portée. Mais voilà que l’impératrice Pépita XIII s’inquiète de cet état de choses et envoie contre Balbuzar son meilleur officier, le Commodore, à la tête d’une armada. Deux marins d’exception, deux guerriers affûtés. Le combat s’engage, fracassant, tumultueux.
Etienne Racary (technicien son) et Thomas Champeau (comédien, metteur en scène) s’allient autour du livre jeunesse Balbuzar pour en créer une adaptation théâtrale intimiste. Raconter une histoire. Épique en plus de ça. C’est l’objectif premier. Se laisser conduire par un conteur qui met toute sa fougue, toute son énergie, toute son âme pour glorifier ce pirate qui a su admettre une mise en échec sur un terrain qui lui est pourtant si familier (la mer), et résister puis vaincre par la ruse face à plus gros que lui.
Pour cette adaptation un dispositif scénique immersif et circulaire sera proposé, en contradiction avec une disposition frontal traditionnel dans ce genre d’exercice.
Balbuzar/ Gérard Moncomble et Frédéric Pillot, Ed. Gérard Maghen, 2020
Dramaturgie, mise en scène et jeu Thomas Champeau
Son Etienne Racary
Costumes Louise Yribarren
Quelque chose à te dire
Danse et théâtre, par la compagnie Estro
Vendredi 5 juillet à 20 h 30 au FORUM Jean-Marie Zoellé
Une célébration de l'amour, parlée et dansée par sept interprètes (six danseurs et un musicien).
Un groupe d'amis se retrouvent à l'occasion d'un bal.
Ils se rencontrent pour dialoguer sur l’amour, comme au temps de Platon. Mais aujourd'hui, c'est par la parole et par la danse qu'ils célèbrent ce sentiment. Les souvenirs et les désirs, les rêves et les blessures se racontent au rythme du tango argentin, de la techno ou de sons plus originels.
Leur conversation à géométrie variable - en solo, en duo, en trio - parle de regard, d'enlacement, de soutien, de tension, de confiance, de réconciliation, de contradictions. Elles dessinent une cartographie des corps et du cœur, intime et universelle.
Est-ce que sans amour, rien n'existerait ?
Entrée libre sur réservation au 03 89 69 52 23 ou par mail à resa.culture@ville-saint-louis.fr