Ciné-club

un cercle bleu un cercle jaune

Y croire ou pas - saison 2024-2025

 
 

Neuf séances de septembre à mai.

Cinéma La Coupole – Tarif unique : 6 € 

Le ciné-club est proposé par le service des affaires culturelles de la ville de Saint-Louis, en partenariat avec le cinéma La Coupole. Chaque séance est présentée par Stéphane Valdenaire, attaché culturel. Les films sont projetés en version originale sous-titrée.

 

Y croire ou pas 

Suffit-il d’y croire pour que ça marche ? Le bonheur est peut-être un problème d’orientation… au point qu’à chaque époque, on peut légitimement estimer soit que les temps sont durs, soit que les jours meilleurs sont à portée de main. Les films de la saison prendront ce problème à bras le corps, en épousant de près les angoisses et les espoirs de leurs personnages. Ce faisant, ils poseront aussi la question du partage de la vérité, en faisant converger ou s’entrechoquer les points de vue, du Japon à l’Afrique en passant par la Suède.  

 

 

 

                 Ouverture 

Rashômon, d’Akira Kurosawa (1950)

Samedi 28 septembre à 18 h

Un bandit redoutable et facétieux, une belle et mystérieuse noble dame en voyage, escortée par son époux. Que s’est-il passé par ce jour d’été étouffant au cœur de la grande forêt ? Ce film-enquête en forme de mosaïque de flashbacks a fait connaître et célébrer dans le monde entier celui qu’on a surnommé l’empereur du cinéma japonais. Un poème à la fois épique et humaniste.

Proposé dans le prolongement de l’Été au Japon de la Médiathèque Le Parnasse.

 

 

 
 
 

Les autres, d’Alejandro Amenabár (2001)

Samedi 12 octobre à 18 h

Grace Stewart vit recluse avec ses deux enfants allergiques à la lumière dans un manoir sur l’île de Jersey. C’est la fin de la 2de Guerre mondiale, elle attend des nouvelles de son mari parti combattre, mais ce sont trois personnes, trois anciens domestiques qui vont frapper à sa porte et être témoins, avec elle, d’étranges phénomènes. Avec une science hitchcockienne du suspense et des points de vue, Alejandro Amenábar a ménagé une progression à la fois fantastique et humaine dans le moule classique du film de revenants.

 

 

 

 
 
 
L’espoir des fôrets, Yves Entenich
Jeudi 7 Novemvre 2024

Le constat est clair : la forêt est malade, affectée par le réchauffement climatique et l’attaque des insectes. Dans les Vosges, au lieu de baisser les bras et avec les moyens de la science, des professionnels du bois, l’ONF, des constructeurs immobiliers se mobilisent pour réfléchir à l’avenir des forêts et trouver des solutions.

En compagnie de Clara et Benoît, qui ont choisi d’étudier à l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois à Épinal, nous découvrons la réalité de la filière bois, les enjeux tant régionaux qu’internationaux, la capacité incomparable du bois à piéger le CO2, les possibilités d’une meilleure gestion des espaces naturels, l’immense potentiel de la construction bois pour créer des bâtiments sains, pérennes et écologiques.

 

Le film documentaire sera suivi de la rencontre avec le réalisateur Yves Entenich.

 

 

 

 

 
Le tempestaire, de Jean Epstein (1947)
 
Jeudi 19 décembre à 20 h 30
Une jeune fille s'inquiète de l'absence de son fiancé parti en haute mer. Elle s'en va trouver un tempestaire, ce mage qui, selon une antique croyance, a le pouvoir de commander aux éléments naturels.

 

 

 
 

 

 
 
 

Les communiants, d’Ingmar Bergman (1963)

Jeudi 19 décembre à 20 h 30

Au cœur de l’hiver, dans un petit village suédois, le pasteur Tomas doute autant de sa foi que de sa capacité à rassurer ses paroissiens. L’amour fidèle de Märta le rassure autant qu’il l’importune, et quand un drame survient dans la petite communauté, l’homme de Dieu va passer l’épreuve du feu. Bergman a mis dans le film ses doutes et ses démons, mais parvient, à force de lucidité et d’intensité, à faire frémir l’espoir et l’humanité au milieu de l’hiver des sentiments.

 

 

 
 
 

 

 

 

En attendant le bonheur, d’Abderrahmane Sissako (2002)

Samedi 11 janvier à 18 h

En Mauritanie, dans un village de la côte, divers personnages se rencontrent, dont plusieurs ont l’espoir de rejoindre l’Europe. La solidarité, le désir, la mélancolie et l’énergie se croisent et s’emmêlent. Construit comme une chronique à la progression assurée, le film réussit à prendre des résonances universelles à partir d’un microcosme aux confins de la marche du monde. 

 

 

 
 
 
 
 
 

La belle équipe, de Julien Duvivier (1936)

Samedi 1er février à 18 h

À partir d’un billet de loterie miraculeux, l’aventure d’une bande d’amis qui se lancent dans l’entreprise d’une guinguette. Le film est aujourd’hui associé à l’esprit du Front populaire qui venait d’éclore. La production de l’époque avait imposé une autre fin à Julien Duvivier. Comme lors de la projection-test qui avait eu lieu, le public de Saint-Louis pourra voter au cours de la séance et choisir la version projetée.

 

 

 

 
 
 
 
 
 
Guermantes, de Christophe Honoré (2021)
Samedi 8 mars à 18 h, anniversaire des 5 ans du confinement

 

Alors que les répétitions avancent, les acteurs d’une pièce adaptée de Proust apprennent que le confinement condamnera la première. Ils décident de rester dans le théâtre et de partager moments de détente et travail sur la pièce, envers et contre tout. Stimulé par une distribution variée, Christophe Honoré, dans son propre rôle, présente à la fois l’envers du théâtre et sa réalité profonde, liée à la vie par de subtiles coutures.

 

 

 
 
 
 
 

Certain women, de Kelly Reichardt (2016)

Jeudi 3 avril à 20 h 30

Le film épouse quelques journées de la vie de quatre femmes dans une ville moyenne du Montana. Avocate, éleveuse, mère de famille, étudiante sans le sou, toutes sont confrontées à des choix cruciaux dans leur vie personnelle et professionnelle. Au-delà de la chronique, Kelly Reichardt révèle dans ce film son talent de directrice d’actrices ainsi qu’un sens poétique de l’espace et du temps.

 

 

 
 
 
 
 

Le fleuve, de Jean Renoir (1951)

Samedi 24 mai à 18 h

 En mai, pas loin de la conférence Chandigarh (mardi 20 mai) Deux familles anglaises installées au bord du Gange s’animent au contact d’un mystérieux étranger de passage. Trois jeunes femmes découvrent l’amour et l’amitié, inextricablement liés au fil des saisons d’une année bouleversante. Au retour des États-Unis, Jean Renoir découvrait l’Inde avec les yeux émerveillés d’un jeune metteur en scène, dans la forme unique de son film préféré, qui réconcilie le lyrique et le documentaire.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les villes - la saison 2023-24

 

 

 

 

Neuf séances de septembre à mai.

Cinéma La Coupole – Tarif unique : 6 € 

Le ciné-club est proposé par le service des affaires culturelles de la ville de Saint-Louis, en partenariat avec le cinéma La Coupole. Chaque séance est présentée par Stéphane Valdenaire, attaché culturel.

Les films sont projetés en version originale sous-titrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les villes

Le cinéma montre la ville dans son ambivalence : hostile ou accueillante, aliénante ou libératrice, épuisante ou roborative. Bien souvent, elle est un décor, mais quand se fait-elle actrice, ou matrice des intrigues ? La ville peut ainsi être une aventure collective, un microcosme de nos sociétés fragmentées et des individus à la recherche de changement. Grouillante et déserte à la fois, elle est le lieu où les solitudes se mêlent et parfois s’allègent. La fiction est alors au coin de la rue, au milieu de ce labyrinthe à la fois étrange et familier. Il y a autant de villes que d’individus et de regards de cinéastes.

Le ciné-club, qui fera quelques clins d’œil à la saison du Théâtre La Coupole, est proposé par le service des affaires culturelles de la ville de Saint-Louis, en partenariat avec le cinéma La Coupole.

Tarif unique réduit : 6 €. Les films sont présentés en version originale sous-titrée.

      

Ouverture

Fenêtre sur cour, d’Alfred Hitchcock (1954)

Samedi 30 septembre à 18 h

Immobilisé par un plâtre dans la chaleur de l’été new-yorkais, L.B. Jeffries n’a d’autre passe-temps que d’épier ses voisins. D’amusante, la situation devient mystérieuse, puis inquiétante… Dans une forme jamais vue au cinéma, Alfred Hitchcock a entremêlé les fils de la comédie et du policier pour produire l’un des films les plus originaux du siècle. Un condensé de la ville, de ses habitants et de leurs marottes. 

 

 

 

Alice dans les villes, de Wim Wenders (1974)  

Jeudi 19 octobre à 20 h 30

Un reporter sans inspiration croise la route d’une mère qui lui demande de garder sa fille pendant quelques jours. Un voyage plein de rencontres et de complicité commence, entre New York et les villes de la Ruhr allemande. Le regard de Wim Wenders se promène, fasciné, dans des univers urbains inimitables, et réunit deux solitudes poussées par la poésie du voyage.

 > En écho au spectacle Vollmond de Pina Bausch, le 6 octobre au Théâtre La Coupole.

 

 
 

Porte de Clichy, de Sébastien Marziniak (2022)                                      Projection et rencontre, dans le cadre du Mois du film documentaire

Jeudi 9 novembre à 20 h 30

En avril 2018, le nouveau Tribunal de Paris, tour vitrée de 160 mètres, oeuvre de l’architecte Renzo Piano, a ouvert Porte de Clichy. Depuis plusieurs années, ce quartier populaire en périphérie de Paris est en pleine métamorphose urbaine. Dans les immeubles alentour, les habitants vivent cette transformation au quotidien, entre résignation, adaptation et aspirations.

Entrée libre - réservation conseillée au 03 89 69 52 23, par mail à resa.culture@ville-saint-louis.fr 

 

 
 

Lost in translation, de Sofia Coppola (2003) 

Jeudi 16 novembre à 20 h 30

Célèbre acteur américain venu au Japon pour tourner une publicité, Bob Harris se retrouve perdu dans un Tokyo frénétique et incompréhensible. Quand il rencontre la jeune Charlotte, elle aussi déphasée, une complicité naît, qui les lance dans la ville à la poursuite d’eux-mêmes. Sofia Coppola impose un rythme et un regard poétiques sur la grande ville et la question de l’amour.

> En lien avec Un jour j’irai à Tokyo avec toi, le 7 novembre au Théâtre La Coupole.

 

 

 

35 rhums, de Claire Denis (2008) 

Samedi 9 décembre à 18 h

Habitants en banlieue parisienne, un père et sa fille partagent leur quotidien et leurs questionnements. Quand Joséphine partira-t-elle pour construire sa vie ? Fine observatrice, Claire Denis compose une banlieue contrastée, loin des clichés. Elle suit les trajectoires individuelles et leurs multiples croisements dans un film sensible, humain et profond, avec un grand sens de l’espace.

 

 

 

M le Maudit, de Fritz Lang (1931)  

Samedi 17 février à 18 h

Dans la ville, tous tremblent pour leurs enfants après plusieurs assassinats mystérieux. Jour après jour, la police, les habitants, et jusqu’aux criminels vont organiser la traque du tueur. Fritz Lang livre le portrait d’une ville en action, et détaille le mécanisme de l’étau qui se resserre dans un scénario magistral de suspense.   

> Une conférence sur la période allemande de Fritz Lang sera proposée le mardi 13 février. Plus d’informations en suivant ce lien.

 

 

 
 

Deux ou trois choses que je sais d’elle, de Jean-Luc Godard (1967)  

Samedi 23 mars à 18 h

Parti en 2022, Jean-Luc Godard a marqué le cinéma par quelques spectaculaires volte-face. En 1967, il concevait un film dont les héros et les perspectives seraient multiples. Elle, c’est Marina Vlady, Anny Duperey, c’est aussi la banlieue parisienne, la prostitution, la France… C’est enfin la liberté d’un cinéma en chantier, qui donne à voir ses échafaudages mais aussi ses grands projets à venir, dans un format large aux couleurs éclatantes. 

 

 
 

Blow up, de Michelangelo Antonioni (1966) 

Samedi 13 avril à 18 h

Photographe narcissique et manipulateur, Thomas est confronté au refus d’une inconnue qui veut à tout prix faire disparaître ses négatifs. Devant son insistance, il commence une enquête à l’intérieur même de l’image. Le regard unique de Michelangelo Antonioni transforme le fameux Swinging London des sixties en paysage philosophique, au cœur d’une progression haletante.

> En écho, la Médiathèque proposera vendredi 12 avril une conférence sur les Beatles. 

> Le 16 avril, au Caveau, dans le cadre de la saison des arts plastiques, une conférence présentera le travail de Claude Monet à Londres

 

 
 

L’Aurore, de F. W. Murnau (1927) 

Samedi 25 mai à 18 h 10

L’Aurore, premier film américain de Murnau, était pour François Truffaut le plus beau film du monde. L’intrigue suit les déboires d’un jeune couple modeste confronté à la séduction d’une fille de la ville. Emportés par les contradictions de leurs sentiments, ils finissent dans le tourbillon de la cité moderne et s’apprêtent à vivre leur épreuve du feu.

 

 

                                                                                                                                   

 

À CONTRE-COURANT - la saison 2022-23

Neuf séances de septembre à juin.
Cinéma La Coupole - Tarif unique : 6 €

Le ciné-club est proposé par le service des affaires culturelles de la ville de Saint-Louis, en partenariat avec le cinéma La Coupole. Chaque séance est présentée par Stéphane Valdenaire, attaché culturel.

Les films sont projetés en version originale sous-titrée.

MANIÈRE(S) D'EN RIRE

Ciné-club 2021-2022 : le ciné-club fête ses dix ans en 2021 !

(Monte là-dessus, de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1923), avec Harold Lloyd, directeur de la photographie Walter Lundin)

Neuf séances d'octobre à mai.
Cinéma La Coupole - Tarif unique : 6 €