Ciné club

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MANIÈRE(S) D'EN RIRE

Ciné-club 2021-2022 : le ciné-club fête ses dix ans en 2021 !

(Monte là-dessus, de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1923), avec Harold Lloyd, directeur de la photographie Walter Lundin)

Neuf séances d'octobre à mai.
Cinéma La Coupole - Tarif unique : 6 €

 

Le ciné-club est proposé par le service des affaires culturelles de la ville de Saint-Louis, en partenariat avec le cinéma La Coupole.

Chaque séance est présentée par Stéphane Valdenaire, attaché culturel. Les films sont projetés en version originale sous-titrée.       

 

Manière(s) d’en rire…

Si tout le monde rit, il y a autant de manières de concevoir la comédie que d’individus, d’imaginaires, de cultures. Le ciné-club 2021-2022 n’épuisera pas, heureusement, cette matière, mais il veut proposer quelques œuvres à la fois fortes et drôles qui, derrière leur sourire, sont autant de visions du monde et des êtres qui l’habitent, avec détachement ou ténacité.

Le teaser de la saison

 

Séance d'ouverture : 

Bancs publics (Versailles, rive droite), de Bruno Podalydès (2009)

Mardi 5 octobre à 20 h 30

Un matin, trois employées de bureau découvrent une banderole avec l’inscription « Homme seul » sur l’immeuble d’en face. C’est le début d’une vertigineuse suite de rencontres et de catastrophes. Avec le plus beau casting du cinéma français des années 2000 (d’Arditi à Vuillermoz en passant par Deneuve), Bruno Podalydès tisse une comédie de caractères où chaque personnage se révèle, proche ou inattendu, face aux autres.

 

 

Au bout du conte, d’Agnès Jaoui (2013)

Jeudi 21 octobre à 20 h 30

Quand une jeune femme de 24 ans croit encore au prince charmant, elle a toutes les chances de croiser le chemin du grand méchant loup, surtout quand le soulier qu’elle trouve lors d’un bal appartient au fils d’un homme qui connaît d’avance la date précise de sa mort. Le scénario écrit par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri se plaît à combiner divers motifs venus des contes pour éclairer l’imaginaire contemporain et des caractères aussi complexes que drôles.

 

Dans le cadre du mois du film documentaire, projection–rencontre

Tout le Cabaret alsacien (enfin presque tout !) de Gabriel Goubet

Mardi 9 novembre à 20 h, au Caveau

Dans une enquête initiatique et décalée, le réalisateur Gabriel Goubet emporte le spectateur à travers l’univers jubilatoire du cabaret satirique alsacien. Au fil de ses pérégrinations, il croise celles et ceux qui font le cabaret d’aujourd’hui. Suivi d’une rencontre avec le réalisateur Gabriel Goubet et Christian Hahn, animateur-producteur, réalisateur télé, chanteur, acteur et metteur en scène, animée par Auguste Vonville.

Dans le cadre de la saison culturelle au Caveau : gratuit sur réservation au 03 89 69 52 23 ou par mail à resa.culture@ville-saint-louis.fr

 

Ciné-concert avec Thierry Kauffmann et Claire Litzler

Monte là-dessus, de Fred Newmeyer et Sam Taylor (1923)

Samedi 27 novembre à 18 h

Pour impressionner sa fiancée, un jeune campagnard ambitieux cherche par tous les moyens à conquérir une position dans la grande ville. Il finira au sommet d’un immeuble, dans l’une des scènes les plus célèbres de l’histoire du cinéma. Comique à l’optimisme forcené, Harold Lloyd impose au film son mouvement permanent et enchaîne les trouvailles mémorables. Le film sera accompagné par une composition originale, pour vents et percussions, jouée en direct.

 

Jeux dangereux (To be or not to be), d’Ernst Lubitsch (1942)

Samedi 15 janvier à 18 h

En Pologne, au moment de l’invasion nazie, une troupe d’acteurs qui répète une pièce satirique va se trouver mêlée à un imbroglio politique et sentimental. Maître du double registre, Ernst Lubitsch livre l’un de ses films les plus drôles et brillants en enchaînant les rebondissements et les échanges entre la scène et le théâtre de la vie.

 

Les Simpsons, le film, de David Silverman (2007)   Remplacé par Des oiseaux petits et grands, de Pier Paolo Pasolini (1966)

Samedi 5 février à 18 h

Épopée burlesque, le film suit les aventures de deux campagnards en vadrouille aux côtés d’un corbeau sarcastique et philosophe. De rencontres en mésaventures, du Moyen Âge à l’Italie des années 60, l’humour plein de poésie et de tendre ironie de Pasolini donne sa lumière particulière au film.

 

Sourires d’une nuit d’été, d’Ingmar Bergman (1955)

Samedi 19 mars à 18 h

Le respectable avocat Egerman tente de conserver l’amour de sa jeune femme tout en résistant aux assauts de son ancienne maîtresse, laquelle intrigue avec la femme de son amant du moment, etc. Ingmar Bergman était un maître de la comédie : il instille son goût de l’introspection et donne de la vérité aux personnages de ce marivaudage suédois, avec l’aide d’acteurs qui étonnent par l’ampleur de leur registre.

 

Au loin s’en vont les nuages, d’Aki Kaurismäki (1996)

Samedi 2 avril à 18 h

En Finlande, un couple doit affronter un double licenciement et tente de rebondir… Le sujet aurait pu être celui d’un drame, mais grâce à leur force de caractère, les personnages parviennent à nous faire rire. Portés par la rigueur et la poésie de l’univers d’Aki Kaurismäki, ils acheminent le film, de catastrophe en catastrophe, vers un improbable happy ending.

 

Ginger et Fred, de Federico Fellini (1986)

Samedi 7 mai à 18 h

50 ans après, Amelia et Pippo acceptent de reformer leur célèbre duo « Ginger et Fred »  le temps d’une émission de télévision qui leur réserve bien des surprises, mais aussi d’inoubliables retrouvailles. Federico Fellini, derrière sa satire féroce et désopilante de la télévision, conserve toute sa capacité à rêver et à créer des personnages comiques profondément originaux.